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Misanthrope des beaux jours

by Winston Balafre

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Maison Planàterre
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Maison Planàterre J'aimerais bien perdre du poids. Et voilà qu'après l'écoute de cet album je me sens tout léger. J'ai la sensation que les livres s'envolent tout comme les obligations quotidiennes. J'en ai les poumons vivifiés, le coeur fortifié et l'esprit libéré, c'est le nuage du bonheur. Alors comment être sur un nuage sans être tout léger, sans avoir perdu du poids? J'exagère à peine. Enfin j'ai passé de très bons moments à l'écoute de cet album.

"Sur le dos":
www.youtube.com/watch?v=RqrGTeQX-UY Favorite track: Petite pitoune.
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1.
Nadia 02:20
C’est à cause d’elle Que je ne dors pas cette semaine C’est parce qu’elle est belle Et que mes envies sont vilaines Elle est égyptienne Et elle est nietzschéenne Un « i » la sauve du néant Même si elle s’y trempe souvent Car elle est un peu morose Ne voit pas la vie en rose Derrière ses longues mèches noires C’est pourquoi je me propose De lui envoyer des roses Et de l’eau pour les faire boire Nadia… Elle a beau s’en foutre Voir les murs à travers moi Quand je croise sa route Ça me cause tout un émoi Comme un arbre vert Amoureux de la pluie Qui sous quelques nuages gris Devient la cible d’un éclair Elle est un peu morose Elle m’envoie sur les roses Qu’elle reçoit de ma part La morale de cette histoire, c’est: « N’attend pas d’être chauve Pour passer à autre chose » Maria…
2.
C’est dans tous les magazines Que se retrouve ma copine C’est sur toutes les stations Qu’on joue en boucle ses chansons C’est dans toutes les librairies Qu’on vend sa longue biographie Et c’est moi qu’elle a choisi Moi qui n’ai pas autant d’amis C’est dans tous les yeux des hommes Que se reflète sa silhouette C’est dans la jalousie des femmes Et dans l’envie de toutes ces dames Qu’elle devient abominable Qu’elle devient abominable Et c’est dans mon imaginaire Qu’elle se donne toute entière Je suis un parmi tant d’autres Mais combien d’autres en font autant Je suis ton plus fidèle apôtre Et je te suis comme le vent Quand tu chantes dans tes concerts Je suis toujours au premier rang Je t’envoie des roses par camion Et rêve que tu retiennes mon prénom (Je t’envoie des roses par hélicoptère Et rêve que tu entendes mes prières) C’est dans les bras de ce garçon Que se retrouve ma copine Un gars qui joue dans des films Et qui comme elle fait des millions Mais je sais qu’au fond Elle n’y trouve pas son compte Car je la connais mieux que quiconque Mieux que quiconque Je saurai attendre Que tu remarques tes erreurs J’ai le coeur si tendre Qu’il absorbera tous tes pleurs Il te suffit simplement De passer la frontière Qui divise nos univers À des années lumières! Refrain [Tu es comme un dévot faisant tout pour plaire à son Dieu Voyant bien qu’ici-bas, la vie n’est rien qu’un jeu Plusieurs partent en déroute, mais moi j’aligne les victoires L’amour, l’argent, la beauté et la gloire Que la vie soit injuste, c’est bien sûr une évidence S’en faire une raison, c’est par là que tout commence Qui sait si dans une autre vie tu finiras par avoir L’amour, l’argent, la beauté et la gloire] Refrain Paroles et musique : Pierre-Olivier Guillard
3.
Misanthrope des beaux jours Misant trop peu sur l’amour Un manteau noir, un chapeau noir Il marche en fixant le trottoir Pour ne pas croiser l’regard De ses semblables, de ces ignares Tous ces imbéciles heureux Qui pensent encore du bien de Dieu [Et il s’exclame, la voix posée :] « Je me suis retiré Je ne participe plus Et je prêche par l’exemple Tenez, regardez, j’ai tout fait brûler! Et je n’ai pas d’enfants...” Parcourant les gazettes Dans les tavernes l’après-midi [et il pense:] “Le monde court à sa perte Rien de nouveau ce vendredi” Et plus l’alcool le rend gaga Plus il provoque son entourage Alors on l’insulte et on le bat Et lui de lancer avec rage : « Vous êtes tous demeurés Je ne participe plus Et je prêche par l’exemple Tenez regardez, je ne suis pas marié! Et je n’ai pas d’enfants… » Misanthrope des beaux jours Misant trop peu sur l’amour Plus de valeurs, plus de croyances Contre les pleurs, j’ai l’arrogance Et vous qui croyez en l’enfer Montrez-le moi que je puisse en rire Votre optimisme me sidère Quand je vous entends parler d’avenir “Je me suis retiré Je ne participe plus Et je prêche par l’exemple Tenez, regardez, j’ai tout fait brûler! Et je n’ai pas d’enfants...”
4.
Dans ces moments d’intimité Avec moi-même, avec l’été Un ballon gonfle dans mon ventre Quand dans ma maison je rentre Il a beau être minuit Elle a beau tomber la flotte Je prends mon vieux parapluie Et j’ouvre la porte Sous la pluie Je flâne de nuit Saoul d’ennui Je flâne de nuit Peu importe les méandres Je flâne de nuit Peu importe qu’on m’attende Je flâne de nuit L’oeil, une goutte dans l’oeil Une goutte dans l’œil Dans ces moments de timidité Où je pense à Émilie Une fille de l’université Que j’aimerais bien voir dans mon lit Mais j’aimerais peut-être avant Et je n’ai pas d’enfants...” Lui dire que je l’aime Dehors, il y a du vent Et la Lune, elle est pleine Refrain Dans ces moments de contractions Abdominales et cérébrales Quand je perds la raison Toutes mes facultés mentales Il a beau être minuit Elle a beau tomber la flotte Je prends mon vieux parapluie Et j’ouvre la porte Refrain  
5.
Solitaire 02:50
J’aime vivre en solitaire Sur mon petit bout de terre J’en ai vu beaucoup, Monsieur Avoir le ventre plus gros que les yeux Si ce n’est plus un mystère Ça me surprendra toujours Que les uns se fassent la guerre Et sur ce je passe mon tour Je suis né dedans ma mère Béni comme une prière Certains n’ont pas eu ma chance De l’autre côté de la balance Je tente bien d’être solidaire Mais me méfie des vautours Tu as beau m’appeler « mon frère » Tu caches ta haine, je passe mon tour J’aime vivre en solitaire Sur mon petit bout de terre J’en ai vu beaucoup, monsieur Avoir le ventre plus gros que les yeux Tant qu’il y aura de l’ambition Le monde sera fait de prisons Mais tant qu’il y aura des gens comme toi Je jure de garder la foi [Yukio s’est fait harakiri Pinocchio raconte des conneries Kim Jong-il rejoindra son ami Khadafi Hé les rigolos, on se retrouve au paradis] Paroles et musique : Pierre-Olivier Guillard
6.
J’ai eu la chance de naître belle et en santé Bien éduquée tendance de droite Je suis la poupée de papa, la plus belle de maman Bref, l’enfant roi devenu reine de ses parents J’aime le sport, les animaux Surtout les chevaux, comme ils sont beaux Regardez-les, crinières au vent Partir au galop par beau temps Je suis une despote, en quelque sorte Une Tyrannosaurus rex dans un pyjama de soie Une lionne, une tigresse Qui ne dévore que du foie gras Je suis une vipère, j’ai vraiment l’air d’une vieille sorcière Tombée un jour par chance dans la fontaine de Jouvence Je suis une petite pitoune Autour de moi la terre tourne Et s’arrête net quand je bouge Je suis le symbole d’une époque Où de paraître est suffisant Pour une place au firmament J’ai su très vite que je pouvais Si je voulais toujours, toujours Car je voulais toujours, toujours Et je pouvais... toujours, toujours! J’ai développé des stratagèmes À faire frémir les Aztèques À rendre blême même Alex ... Alex le grand! Y’en a qui trament, y’en a qui bossent Et pire que tout, y’en a des moches Qui prennent le bus J’ai même entendu dire que la terre se réchauffe Or, depuis, je colle un collant “Love Kyoto” Sur mon Hummer, rue Ontario! Paroles et musique : Pierre-Olivier Guillard. Petite pitoune - "Misanthrope des beaux jours" Winston Balafre
7.
Six millions 03:49
Six millions ne semblent pas assez Six millions gazés, bien entassés Soixante ans déjà passés, il faut recommencer Six millions ne semblent pas assez Un soldat sur un champ de bataille Devant l’ennemi n’est pas de taille Que tu perdes ta vie, tout ça n’est qu’un petit détail Quand les hommes deviennent du bétail Alors ma jolie Allons nous marier Avant la fin du monde Avant que tombent les bombes Tant qu’il reste de la bière Avant la troisième guerre Je t’en prie ma chérie Fais de moi ton mari Avant que les tanks n’arrivent ici Qu’ils rasent maisons et villages Avant que les blindés piétinent notre bonheur Dépêchons-nous et faisons nos bagages Avant que la pluie nous brûle la peau Que l’air ne devienne irrespirable Avant que ne se hisse encore un nouveau drapeau Aimons-nous au lieu d’être coupables Refrain Paroles et musique : Pierre-Olivier Guillard
8.
Je suis content de ta mise en plis Même si ça m’a pris deux semaines, je t’en prie Ne me jette pas comme un fruit qui se gâte et qui pourrit Je vais prendre congé ce samedi, nous le passerons au lit J’ai une mémoire d’éléphant lobotomisé J’oublie jusqu’au premier des nombres premiers Toujours en retard comme la fin du monde Qu’attendent les fous et les poseurs de bombes C’est ton anniversaire Me rappelle ton ami, alors: “Bonne fête!” On a prévu un dîner chez ta mère Même si tu me l’as dit, il faut que tu me le répètes Car j’ai un agenda rempli, des contrats à signer Je sais plus où donner de la tête Bon c’est ça, fais encore la gueule J’n’ai plus envie d’y aller, de toute façon, j’avais oublié! Refrain Diane, je suis une pauvre cloche, mais je t’aime J’aimerais tant que tu te souviennes De notre première rencontre à la gare J’étais à l’heure bien qu’on se soit tombés dessus par hasard Refrain
9.
C’est à qui sait attendre Que les roses offriraient leur parfum C’est à qui sait les prendre Qui ne se couperait pas les mains Et je reste ordinaire Face à tous ces mystères Car jamais je ne vois Le bandit qui se noie Je n’entends que l’écho Du murmure englobant Résonnance du chaos Aux limites du temps Enveloppés de matières La légèreté nous fait défaut Loin derrière cette ère Où une langue pour tous les mots Et l’on aborde son prochain Des couteaux plein les yeux À chacun son chemin Laissant derrière un mur de feu On aura beau s’étendre Sur les mers de la Lune En laissant pour s’y rendre Une sphère qui se consume C’est à chaque seconde Qu’on meurt à l’intérieur Car les racines du monde Baignent dans l’erreur Il y avait, paraît-il Des espaces sans drapeaux Sans ce tissu futile Qui vous colle à la peau Et les ténèbres furent Les rois ornés de leurs parures Les territoires obscènes Et les combattants de l’hygiène Refrain
10.
Entre l’homme et puis l’objet Y a-t-il une différence? Entre l’Afrique, l’Uruguay Et la France? Entre ce que je fais Et ce que tu penses? Entre un fauteuil Louis XVI Et une potence Sabrez le champagne Sans moi Cent fois Sans loi J’habite à la campagne Sans toi Sans toit Sans foi Entre l’homme et puis la femme Y a-t-il une différence? Entre Marcel Proust Et Laurence? Entre les quarante balais Et l’enfance? Entre un parfum de rose Et une odeur rance Refrain Entre deux et douze millions Y a-t-il une différence? Entre un jardin Et une île pour les vacances? Entre la santé Et la démence? Entre la différence Et l’indifférence Refrain [Perdu dans les montagnes Devant l’étang et l’eau qui stagne Où se reflètent les nuages Et les arbres sans feuillage C’est l’automne Tentant d’échapper aux tourbillons Des pensées qui me viennent Je récite ton nom Avant la pluie diluvienne] 

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released August 21, 2013

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Winston Balafre Montréal, Québec

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